lundi 16 août 2010

TRICKY dans la rue.


Tricky dans la rue. Suis-je le seul à trouver ça ironique que la fnac joue le grand défenseur de la musique à seulement quelques centaines de mètres de leur seul magasin de disque, la fnac musique, qui a fermé ses portes le lendemain de noël l'an dernier? C'est pas le mec qui fait office de G.O. ce soir qui va m'enlever cette idée de la tête. Tricky en revanche, va peut-être me faire oublier cette boutade. Après m'être sauvagement restauré chez un Coréen tout à fait recommandable, histoire de ne pas avoir à entendre la moindre note d'Uffie (comprenez moi, un truc sur Ed Banger, je peux faire un effort, mais sur scène je vois des guitare-synthé et des mecs à méche/slim/fluo s'agiter...) je prend place et j'ai même pas le temps de me poser la question de savoir si j'étais bien placé que c'était déja commencé. Timing au poil pour la messe indus-blues du kid, qui s'éloigne nettement de ces disques, qui s'éloignent de plus en plus d'eux-même d'ailleurs (on y reviendra lors de la chronique du suivant, fin septembre). Le kid fait ouvrir sa troupe sur sa reprise ralenti de sweet dreams (don't wanna), magistrale instrumentale qui ferait presque croire que c'est le seul morceau à sauver de blowback. Charcutage de la discogarphie avec la reprise de Public Enemy qui ne démarre pas vraiment, la fausse reprise de Massive, et puis gros bordel tout le monde sur scène pendant que les éxécutants s'appliquent à mettre sur pied une reprise correct de Mötorhead (ace of spade). 50 minutes, c'est court, mais avec le public parisien un peu pénible qui s'ameute lors de ce genre de manifestations (cf. les gamines certifiées Givenchy 75016 qui font des "yo" avec les mains et qui se répondent en se disant "sisi!") c'est largement suffisant. Panpan-cucul.

ps: Comment-ça je n'ai parlé que de reprises???

1 commentaire:

gulo a dit…

ace of fuckin spades ???