lundi 7 juillet 2008

LEILA- blood looms and blooms


Titre impossible à prononcer pour un gaulois, Leila remercie pourtant des amis français dans la pochette. Saleté!Discrète dame longtemps collaboratrice de Bjork qui lui a offert son premier job d'après ses dires, Leila sort ces jours-ci un nouvel album remarquable après un essai chez XL qui fête facilement ses 10 ans. Passage chez warp pour cette bonne élève du clan de l'islandaise qui se calera ingénieusement dans la case des boards of canada en délivrant sur 14 titres une musique electronique mélancolique et riche en mélodies puissantes et psychédéliques-à l'image de cette fantastique pochette. La valeur ajoutée d'un album de leila, en plus d'avoir un carnet d'adresse qui lui permet d'inviter terry Hall (idôle de tous les quadras anglais puisque chanteur des specials) ou Martina Topley Bird sur son disque, c'est de savoir programmer intelligement ses machines pour ne pas tomber dans l'excès du bleep ou du glitch ou du craquement de d'épaules digitales chères aux poulains warp. Considérée comme une génie de la programmation, elle travaille le sillon tout en délicatesse en incrustant ses trouvailles de pépites rythmiques simples, mais jamais simplistes, et efficaces. Le dernier titre, referme magistralement l'album en montrant une facette très onirique du travail de l'Anglaise qui n'aurait pas dépareillé sur un album des residents. Et si Leila se déguisait avec un globe occulaire??

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