lundi 9 juin 2008

THROBBING GRISTLE+PAN SONIC+VIVA AND THE DIVA-Villette sonique

Act deuxième pour le festival Parisien, et j'ai toujours pas réussi à faire marcher ces lunettes qui prennent des photos de ce qu'on voit que j'ai acheté aux puces pour 500€. Je crois que je me suis fait arnaquer.Batteur des rita, clavier de poni hoax, guitariste de Limousine et la "nouvelle égérie des musiques experimentales" qui ressemblerait à une sorte de scarlett Johanson qui mangerait à sa faim forment Viva and the diva. Que des groupes dont je n'ai strictement rien à carrer et qui se seraient orientés vers le krautrock, nouveau terme à la mode ou tout les gens un peu rock s'engouffrent avant de retourner leur veste. Bref, il faut être kraut, mec, si tu veux percer et être bien vu. Mais ca ne durera pas, alors ne paye pas tes disques de CAN trop chers non plus.Le groupe ? Bien, très bien même. SYmpathique rock longuet avec de gros climats, de belles basses bien profondes et des nappes de guitares très plaisantes. La dame au chant qui se déguise en marie madeleine en morceau sur deux à une jolie voix qui part dans les graves, comme une certaine actrice qui reprend tom Waits. Clairement, je suis pas venu pour eux mais ils respectent ce qu'on attends d'un groupe de la sorte: ouvrir dignement pour la suite.Pan sonic m'a dèja laminé le cerveau et plus même lors de leur passage au nouveau casino, où leur son était tellement massif que le sol de la salle faisait autant de bruit que les beats à cause des vibrations. Ils reviennent aujourd'hui avec le difficile exercie d'ouvrir pour un groupe qui les a influencé. Et ils vont s'en sortir à merveille, pour même transcender ( à mon humble avis) la performance du quatuor anglais. Pan sonic va totalement enterrer sa prestation de l'automne dernier en présentant pourtant un show qui s'apparente beaucoup au précédent. La raison? La salle! La grande halle de la villette est une très bonne salle avec un son excellent. Et pansonic va nous démontrer les avantages d'une bonne salle. Spatilaisation du son, surpuissance et fidélisation des basses, distortion magnifiquement enivrante et englobante: Pansonic maitrise sa sonorité et l'architecture et les possibilité de la salle en elle même comme s'ils jouaient sur leur propre sono. Un concert définitivement impressionnant, pendant qu'au premier rang, le sosie de Michael Kelso et son pote nous font de petites danses type "le poulet sous acides" ou encore "pâs de loup dans la brume" la gueule colé sur le retour public.Premier passage de Throbbing gristle sur paris de toute leur carrière nous précise le programme de la villette: tout la communauté est là. Crêtes, cuirs, piercings, gothiques, androgynes... toujours amusant de constater que le public se déguise de manière bien plus élaboré que les artistes eux-mêmes. Sauf dans un cas: le/la chanteur/se de TG. Oui, Ex monsieur Genesis P-orridge refuse l'idée de masculin et de féminin, et comme me le souffle mon pote C.le transhumain va même pousser le vice jusqu'à ressembler d'avantage à une pétasse qu'à une simple femme.Comme d'habitude, mon casse couille du soir prend logiquement place derrière moi. Encore plus que la chanteuse du premier groupe, mon casse couille mange à sa faim, et même à celle des autres, ressemble à Sean Ingram et a tous les attributs du fan de metal de 40 ans qui serait resté bloqué sur les 90's de Pantera. Surtout, il va coller son ventre contre mon dos et mes bras. J'aurais beau le dégager ou tenter de le semer plusieurs fois, rien a y faire, mon casse couille restera collé à moi telle une vilaine tique. A croire que certains lisent mes reports maintenant.Musicalement, l'envie de voir TG sur scène après les formidables disques de la formation et surtout grâce à l'incroyable endless note de l'an dernier est à son comble. Les 4 membres s'installent: Fanni Tuti à gauche, avec laptop et guitare, Peter Christoferson et Chris Carter au centre, derrière les machines et Genesis à drotie, avec micro et violon. Le set va assez diviser l'audience dans son ensemble. Beaucoup ont trouvé ça très abouti, très interessant et de très bonne facture. Pour notre part, la décéption est grande. L'envie de se prendre une claque sans doute. Les morceaux son très ambiants, ne semblent jamais décoller et être toujours en flottement, en construction. Parfois, les morceaux s'articulent autour d'un son de basse répétitifs marrié à une nappes chaude et lointaine. Par dessus, de discrètes guitares survolent tandis que Genesis parle en étant trafiqué par Carter et Christoferson ou joue du vilon avec un traitement identique. En fait, la chose qui échappe rapidement, c'est de comprendre pourquoi les membres de TG sont aussi nombreux pour un rendu aussi simple et minimaliste (pour ne pas dire vide). Parfois , Tutti reste sur le coté, les bras balants ou pendant de longues minutes concentrée sur son laptop, comme si elle ne faisait que vérifier que la sequence ne rencontre pas de bug. Le manque d'intérêt pour ce concert va remonter d'un cran lorsque le logo TG derrière le groupe laisse place a un film de coum transmission ( premier nom de TG), où un charmant jeune homme se fait emasculer ( Carter par Tuti?) . La réaction est assez immédiate dans le public: beaucoup s'en vont, s'écartent, ou même tombent (notamment un gazier qui dansait type tout fou sur pan sonic,et ce à deux reprises). Etait-ce là le seul artifice pour maintenir le public eveillé? Le rappel, plus noise issu de leur second album va finalement illustrer le concert dans toute sa splendeur: TG donne l'impression de se foutre de sa performance puisque de toute façon, ils sont déja cultes. Dommage. j'attendais beaucoup
plus.

1 commentaire:

Le Moignon a dit…

Oh, je pense qu'on reste plus ou mois d'accord quant à la performance de TG, sauf que me concernant j'ai été moins objectif, héhé. Sinon oui le grand gagnant de la soirée c'est quand même Pan Sonic, grosse grosse tuerie!