lundi 9 juin 2008

SHELLAC+MELT BANANA+MISSION OF BURMA+BOTTOMLESS PIT- Villette sonique

Dernière date du festival pour nous et dernier concert de cette semaine marathon ( devo/ratm/TG/shellac). Ouf! Pas de sieste au volant, pas de retard (trop) important au taff, pas trop de difficulté à se garer et arriver à l'heure aux concerts...tout s'est bien déroulé. J'ai même réussi à ne pas avoir la moindre photo de toute la semaine, c'est pas faute d'avoir tenté.Du premier groupe dont j'ai zappé le nom avec un truc en pit a la fin, je n'ai vu que 28 secondes, le temps précis qu'il faut pour aller de l'entrer de la salle aux chiottes en sous-sol. Mauvaise volonté, quand tu nous tiens. Pas la peine de venir me dire "tu as pas mis le nom du groupe dans le report alors que tu l'as écrit dans le titre" comprends bien que là tout de suite j'ai la grosse flemme de chercher dans le programme le nom du groupe, mais que dans un ultime effort, après relecture et correction partiel du bousin, je ferais en sorte de.Melt Banana! Finalement, j'ai peut-être rien d'autre à dire que de poser le nom du groupe avec un point d'exclamation derrière car fanchement, il n'y à pas grand chose à ajouter. Voila un groupe qui me plait. Sur disque je trouve Melt Banana très très sympathique, agressif et barré juste ce qu'il faut. Sur scène: La grosse claque. Pas la peine de poser, de se la jouer regard noir, de venir habillé comme il faut: Les japonais montent sur scène, le sound check a dûe être rapide vu le son de la batterie et l'absence de basse, et BIM! Mornifle. Ca joue fort, vite, très très puissament et avec une energie incroyable. La bassiste, l'air de rien, se donne à fond, le batteur est toujours dedans. Pour une dernière recrue , il a accumulé les 16 années d'histoire de melt banana et ne semble jamais se planter dans tout le repertoire. Le guitariste, un tom Morello sous amphet qui saigne du nez ( d'ou son eternel masque) fait des bruits, slide, saute, tape, joue energiquement enervé et nerveusement énergique. C'est la guerre! La chanteuse est totalement pechée mais bien dedans, couine de manière saccadé et ultra rapide sans jamais, elle non plus se vautrer. Melt Banana est tout simplement impressionnant sur scène. Personellement, ce groupe m'a mis une mornifle comme j'en avais pas eu depuis longtemps, ça faisait des lustres que j'avais pas trouvé un concert trop court! Et puis enfin un groupe qui change. Sans se prendre au sérieux, avec des visuels colorés et différents ( t- shirts au stand), une musique second degré tout en étant habilement bruyante et d'une très bonne qualité. Bref, Melt Banana est finalement bien moins adolescent que bien des groupes de grind ou death avec leur thématiques d'ados frustrés dans leur approche et leur rendu,et malgré un coté foutraque (pour ne pas dire simplement "japonais) évident.Mission of burma: que dire? Un son désastreux, notamment une batterie qui sonnerait comme une vieille production des années 80, un chant complètement faux... A aucun moment il ne se passe quelque chose musicalement. Les guitares font leurs mélodies, la basse et la batterie font le rythme: à contrario des autres groupes de la soirée ( que j'ai vu) MOB va dans l'autre sens. AUcun instrument n'est mis en valeur, seul une bouillie à chanson surgit, chacun se suivant mollement. On ajoutera juste que le guitariste a un projet d'envergure en tête: remettre le pantalon zoulou a la mode.Et enfin Shellac. Ca me paraissait dure de faire aussi bien que Melt Banana ce soir et pourtant, ils vont y arriver. Steve Albini monte sur scène, et la légende des ingénieurs moderne va nous infliger une bonne grosse tarte. Déja, le son. Identique sur les albums. Basse massive, batterie précise, guitare acide. Difficile de se rater avec 3 ingés sons dans le groupe. Les compos sont toutes ultra tendues et efficaces, bien que le groupe se veut être le defenseur du fun. Et puis les blagues: des questions posées par le public (un cerveau à coté de moi va hurler " why don't you suck your dick ?", toujours aussi malin...) ou le basseux du trio va en profiter pour se foutre de la gueule de celui qui pose la question. Et puis les faux departs, le batteur qui se barre avec une caisse claire faire le malin partout, et la fin avec la batterie totalement dépouillée ou le monomaniaque cogneur de fûts ne s'arrete pas pour autant. Bref, c'est du grand spectacle. mais surtout, shellac joue intelligement. Et de nos jours, c'est franchement plaisant.Vous pensiez que je n'avais pas de casse couille ce soir? Il n'avait pas de tête ce soir là, mais il avait une odeur. Difficile de retrouver dans cette immense salle celui qui vous gaze à 6 reprises. Salaud!

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