mercredi 4 juin 2008

DEVO+MARVIN (villette sonique)

Pas de photos, directement, pour cette première soirée de la vilette sonique, mon téléphone étant trop archaïque pour ce genre de performances high-fi!Avec mon pote C, on a un don incroyable, celui d'attirer les casses couilles. En concert, y'a toujours un mec qui va faire chier en bougeant dans tous les sens, en parlant fort, en faisant ce que tu veux mais qui t'emmerde. A tout les coups, je suis à coté. Et ça va commencer fort avec un mec dans la rue qui vient nous voir pendant qu'on s'administre une pizza, en nous racontant qu'il est francais et que la vie est dure, qu'il ne comprend pas la définition du mot "désolé" et que les gitans et les chinois c'est ce qu'il y'a de pire... pour ce que j'ai réussi a distinguer. Cinq jours intensifs organisés par la vilette sonique, avec une selection pointue et très interessante. Pour la première soirée donc, Devo, accompagné des sudistes de Marvin. On fait le tour du proprio, on guette sur quoi vont se relayer pendant une petite semaine devo, Throbbing gristle, pan sonic ou encore shellac. Oui, la salle a un son honorable malgré la configuration de hangar avec des poutres en fer dans tous les sens. Et lorsqu'on pénetre dans la salle, Marvin a déjà largement commencé son set. Surf/noise/rock que j'aurais bien du mal a décrire. C'est rapproché de battles ou de ligthning bolt sur les flyers et ca semble pas trop faux...quoique. Ils ont l'habitude de faire une reprise de Devo en temps normal mais la décense veut que ce soir ils s'abstiennent et c'est tant mieux. Ils opteront pour une excellente et drolatique reprise de Led zeppelin-immigrant song- l'intouchable, qu'ils vont joyeusement réinterpréter au vocoder pour la voix, par la préposée aux claviers. Le son est bon- notamment le son des claviers, absolument etouffants dans les infrabasses! Marvin balance des compos assez riches et bien construites, assez dansante et tout le toutim. Il me semble bien que ces gens là sont assez friands de cochonneries comme Man or astroman? et c'est totalement plaisant, bien digéré! L'assitance semble apprécier poliement Marvin. D'ailleurs l'assitance sera composée d'un public très divers. Des vieux punks tatoué avec coupe au pento, jeunes lecteurs de rock'n'folk, ou post punk des temps moderne, jeune qui se croit drôle en venant déguisé: le public est large pour voir le groupe qui n'a pas foulé le sol parisien depuis 25 ans... quand une bonne partie du public n'était alors que dans les semances de papa en somme. C'est là qu'intervient notre casse couille de la soirée, il se colera à nous et pour des raisons pratiques, nous l'appelerons Jaky. Jaky a une acné persistante, dans les 20 ans et semble tout droit sortir de boite où il a longuement élaboré ses petites chorégraphie de supporter d'un club de foot, appris à aimer et pratiquer lui-même le tunning et où il à également attraper le ver solitaire, qui nous permettra donc de profiter pleinement de sa bougeote une bonne partie de la soirée. Et Jaky doit être une sacré enflure car malgré bien des tentatives pour le semer, Jaky nous retrouvera tout le long du concert. Devo arrive après que les roadies mettent un cerain temps à tout raccorder. La scène est en long, tout le monde en ligne , batterie à gauche, les "mouvants" au milieu, entourés de retours, et les claviers à droite. Cinq collones lumineuse tiennent quarte draps ou est inscrit une lettre sur chaque, faisant ainsi un magnifique DEVO en fond. Ahhhhh, dire que des gens ont appelés leur mômes comme ça. Les 5 mecs de DEVO montent sur scène après qu'un mini film recoupant plusieurs images de leur clips et qu'un petit bonhomme au coin de la cheminé nous donne des conseils vestimentaires pour assister à ce concert auquel nous avons eu l'excellente idée de nous rendre ( 50 euros, quand même!) ne soit diffusé. Combinaisons jaunes et chapeaux rouges sont bien présents. Lorsque le concert commence, un moment de doute s'empare de nous. l'impression franche de voir nos grand pères faire les cons sur de la musique d'une autre époque est vite perturbante. Mais le show est excellent. le son est brillant (peut être manque de volume) et précis, les membres bougent correctement, insufflant une certaine vie aux morceaux. Au bouts de 4 morceaux, les mecs virent leur chapeaux, et les morceaux deviennent un poil plus rock. Le public, d'abord accueillant mais timide se lache enfin, ca devient une véritable foire dans la grande halle de la villette. Lorsque le batteur apparait alors décoiffé, ce bonhomme qui aparaissait plus jeunes que ces 4 autres compères nous revient alors immédiatement. Pluss de doutes possible lorsqu'il fait virevolter ses bras entre deux coups de cymbales: Josh Freese ce soir assure la batterie, puisqu'il est membre de devo depuis quelques années sur scène déja. Le palmarès du sieur est impressionnant, une liste complète serait plus longue que ce report, mais on mentionnera tout de même qu'il a tapé du fut avec Perfect circle, NIN ou les vandals...Jaky à coté de nous donne tout. Il lève les bras en se tortillant, tape dans ses mains très régulièrement, en rythme, comme chez Michel Drucker. On est vraiment revenue dans les années 80.Devo sur scène enchaine tube sur tube, le tout dans une ambiance totalement folle voir iréelle quand ont connait l'habituel fougue parisienne. Au fur et à mesure, les membres déchirent leur magnifiques ombinaisons jaunes pour apparaitre en t-shirts noirs griffés DEVO et en short, type arbitre. Le concert devient de plus en plus fou jusqu'au morceau titre de leur premier album.Suite à ca, le show va légèrement s'essoufflé (mais pas Jaky) notamment à cause de morceau plus mielleux ( ceux que j'apprécie un peu moins personnellement, comme freedom of choice) et de problème de sons ( où est passé la basse? ou est le kick de Monsieur Freese ??) . Le rappel est quand même très appréciable lorsque le chanteur fou Mark Mothersbaugh revient déguisé en petit pieux jeune homme ou pieuse grosse femme, j'ai encore du mal a bien dicerner. Après avoir distribué chapeaux et tenues jaune, ce même chanteur videra ses poches pleine de balles rebondissantes où figure dessus un smiley... qui sera reproduit sur la face du public à la sortie de ce concert exceptionnel.

1 commentaire:

bil a dit…

"lorsque le chanteur fou Mark Mothersbaugh revient déguisé en petit pieux jeune homme ou pieuse grosse femme, j'ai encore du mal a bien dicerner.'

BOOJIE BOY IS BACK TO LIFE !

merci pour le reportos, mofo.
Duty now for the future, spud.