vendredi 27 juin 2008

DAFT PUNK-alive 2007


Je me suis laissé avoir comme un bleu, car ça fait pourtant bien longtemps que comme beaucoup j'avais laissé tomber daft punk, comme moults bas du front peut etre (ou pas) après homework. J'avais 14 ans quand le premier long jet du duo bourgeois sortit et comme beaucoup de gens de mon age, c'était là une porte d'ouverture vers la musique électronique, veritable gouffre dangereux où se mélait drogue, punk, homestudio, bref indépendance et DIY sauce néo moderne, l'enfance rock renouvellé, esthétique crado nouvelle vague, dans laquelle nous allions probablment tous tomber. Puis quand est sorti le second LP, suite d'un album qui a tellement tourner dans ma platine que j'ai comme des sillons de vynils gravés dans le cd, nous avions senti comme une trahison. Stupide. Croix rouge sur les deux robots. Il aura fallu 10 longues saisons pour que les retrouvailles aient lieus, et c'est un doux jour de décembre que la double galette arriva à bon port: chez moi.Les daft, dans une trance qui ne prend que peu le temps de respirer, emmène sauvagement son public-qui s'est ruiné pour voir du alice cooper version disco à coup de plusieurs dizaines d'euros le billet- là ou ils l'ont décidés dès les premiers kicks du set. Ils récitent facile 10 ans de carrière, si ce n'est 10 ans de musique electronique, celle qui suintait la crasse quelques années avant la techno parade, qui sampla des voix vocodés -pour être pillé par les escrocs ordurièrs( guetta , sinclar)- début 2000 avant de redevenir ce mouvement où seul les brillants réinjecte du sang neuf, dans un genre saturé qui ne s'interdit rien. Reste gravé là deux disques d'un set brillant.

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